Les Côtes retrouvent une vie religieuse
Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre (ICRSP)
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rfj Article publié par Radio Fréquence Jura  www.rfj.ch
Auteur de ce texte Isabelle Queloz / 11.05.2011

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Les Côtes retrouvent une vie religieuse

La vie reprend à l’institut des Côtes. Des sœurs de la communauté des Sœurs Adoratrices du Cœur Royal de Jésus s’installent dans ce lieu retiré entre le Noirmont et la Goule. L’institut du Christ Roi Souverain Prêtre, sous l’autorité de laquelle elles sont placées, loue l’entier des bâtiments au propriétaire, Edgar Sauser.

 Les Côtes avaient d’abord été un orphelinat, puis un internat. Depuis 1998, l’endroit avait repris une fonction agricole et touristique jusqu’en 2008. Après son rachat en 2009 par Edgar Sauser, Monseigneur Gilles Wach, Supérieur de l’institut, a pris contact avec le nouveau propriétaire. Avec l’accord et la collaboration de l’évêché de Bâle, ils se sont entendus pour l’implantation de cette communauté féminine. 

Aujourd’hui, les sœurs sont en phase d’installation. Un emménagement qui redonne vie au lieu, ainsi qu’à la chapelle, et amène un peu de jeunesse: les pensionnaires ont toutes moins de trente ans, à une exception près. De 5 à 6 au départ, elles pourraient à terme accueillir davantage de leurs consœurs.

Les sœurs font partie de l’institut du Christ Roi Souverain Prêtre et suivent donc le rite latin de forme extra-ordinaire, chose unique dans le Jura pastoral. Elles mèneront une vie mi-contemplative, vouée à la prière, mi-apostolique. Un prêtre arrivera bientôt aux Côtes afin d’assurer les messes, les saints sacrements et la confession. Les offices seront ouverts à tous.

   
express impartial Article publié par L'Express / L'Impartial
http://www.arcinfo.ch
Auteur de ce texte Nicolas Willemin / 12.05.2011

 

 

 

 

 

Le Noirmont
Un ordre traditionaliste, mais fidèle à Rome, louera l’ancien institut

Elles viennent d'arriver aux Côtes et commencent à s'installer dans l'ancienne maison que les pères du Saint-Sacrement ont quittée il y a quelques années. Les «Sœurs Adoratrices du Cœur Royal de Jésus Christ Souverain Prêtre», leur nom complet, seront désormais entre cinq et six à occuper de manière permanente l'ancien institut religieux de formation, fermé en 1998. Ces jours, elles sont accompagnées par leur mère supérieure et quelques-unes de leurs consœurs, venues, depuis leur maison-mère située en Toscane, pour les aider à emménager dans ces locaux restés longtemps vides. 

Moyenne d'âge de 30 ans

Cet ordre religieux est tout récent puisqu'il ne date que du début des années 2000. Environ seize religieuses en font partie, avec une moyenne d'âge de 30 ans, et elles sont rejointes régulièrement par de jeunes novices. La plupart de ces sœurs sont d'origine française, mais il y a aussi deux Américaines et une Irlandaise.

Selon Mgr Gilles Wach, supérieur de l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, dont les sœurs sont une émanation, le projet d'implantation de cet ordre religieux au Noirmont a commencé à se concrétiser lors qu'il a appris le rachat des Côtes en avril 2009 par l'agriculteur jurassien Edgar Sauser. «Nous avions des contacts avec les pères du Saint-Sacrement et nous avons manifesté notre intérêt», explique-t-il.  

Avec l'accord de l'évêque

Mgr Gilles Wach et ses amis sont par ailleurs présents depuis une dizaine d'années dans le diocèse, puisqu'un de leurs prêtres s'occupe d'une paroisse bâloise. L'ancien évêque de Bâle, Mgr Kurt Koch, aujourd'hui cardinal à Rome, a donné son accord à cette installation en terre jurassienne. «Cette présence de prière sera un pôle spirituel pour notre région», remarque pour sa part l'abbé Jean-Jacques Theurillat, délégué épiscopal pour le Jura pastoral.

L'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre a signé un contrat de cinq ans pour louer l'intégralité des bâtiments des Côtes avec Edgar Sauser. «Mais», note ce dernier, «il est prévu qu'à terme ils rachètent les bâtiments et que je conserve que les terres qui sont autour.» L'agriculteur du Cerneux-Lombard avait en effet racheté l'intégralité du domaine, soit 5,5 ha pour 765 000 francs en avril 2009. Un prix certes modeste pour un tel domaine, mais qui s'explique par le fait qu'il s'agit d'un domaine agricole et que les paysans sont prioritaires pour une telle acquisition.  

«J'ai racheté Les Côtes pour éviter qu'il ne tombe entre des mains extérieures au monde paysan», remarque Edgar Sauser. «Aujourd'hui, je suis très heureux que les bâtiments retrouvent la dimension spirituelle qu'elles ont eue durant plusieurs dizaines d'années.»

Avant l'arrivée des sœurs, Edgar Sauser a fait rénover l'ancien bâtiment qui abritait les chambres des pères du Saint-Sacrement ainsi que la chapelle. Celle-ci avait été désacralisée lors du départ des pères, mais a retrouvé sa vocation religieuse. Des offices en latin y seront régulièrement célébrés quand un prêtre de l'Institut du Christ Roi aura rejoint les sœurs comme aumônier de la communauté. 

Quant au bâtiment plus moderne qui abritait l'internat et qui avait été victime d'une inondation, Edgar Sauser n'a pas encore pris la décision de le rénover.

   

les cotes

Nouvel autel à la chapelle des Côtes

J'ai eu le bonheur de restaurer ce maître-autel, provenant de l'ancienne église du Noirmont, pour le mettre à la disposition des Soeurs Adoratrices du Choeur Royal de Jésus (Institut des Côtes).

 C'est en avril 2012 que ce maître-autel a pris place dans la chapelle des Côtes. Il provient de l'ancienne église du Noirmont où il a été régulièrement utilisé dès 1800 environ, et jusqu'en août 1969, date à laquelle l'église fut désafectée. 

Cependant, cet objet n'a pas été construit pour le Noirmont; il fut acquis suite à la Révolution française. Sa provenance n'est pas clairement définie, mais son origine est assurément franc-comtoise.

 Il est orné des quatre évangélistes, de deux anges adorateurs et d'une quarantaine d'angelots disséminés un peu partout. Le corps central est constitué d'un tambour rotatif permettant de laisser apparaître une crucifixion, ou une niche servant à l'exposition du Saint-Sacrement.

Début 2012 / Georges Cattin / 2340 Le Noirmont

   

cardinale burke

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Une visite de Rome dans notre Jura 

Sous nos latitudes, les messes pontificales sont rares ! Il est encore plus exceptionnel de voir de telles liturgies présidées par un cardinal romain. C’est pourtant à ce rendez-vous d’exception que furent conviés les catholiques de la région, dimanche dernier, en la chapelle Saint Joseph des Côtes, près du Noirmont. Son Eminence le cardinal Raymond Burke, préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique (et à ce titre, troisième personne de la hiérarchie catholique) s’est déplacé tout exprès de Rome afin de célébrer le premier anniversaire de l’installation des Sœurs Adoratrices du Cœur Royal de Jésus en terre franc-montagnarde.

Arrivé vendredi soir 14 septembre 2012, il commença par découvrir les paysages agrestes de notre contrée, qui lui rappelèrent son Wisconsin natal. Et Dieu sait qu’il ne fut pas insensible à l’attroupement des bovidés des Côtes, qui lui firent un joyeux concert de beuglements et sonnailles mélangés ! Samedi matin, une messe basse prélatice fut célébrée dans la chapelle noirmontaine, suivie par la bénédiction solennelle des bâtiments conventuels. En fin d’après-midi, un concert privé lui fut offert par les excellents solistes du « Collegium Marianum », venus de Prague, et grands amis de nos Sœurs Adoratrices.

Grand-messe pontificale

Dimanche matin 16 septembre 2012, peu après 9h30, le cortège pénètre dans une chapelle comble, emmené par deux Gardes Suisses en grand uniforme. Un nombreux clergé (d’une moyenne d’âge largement inférieure à la quarantaine !) s’avance dignement, tandis qu’en fin de procession, le cardinal Burke se présente, revêtu de la fameuse « capa magna », précédé par son gentilhomme. Commence alors l’habillage du pontife, dont le symbolisme subtil obéit à un rituel précis. La messe proprement dite peut ensuite débuter, avec de nombreuses singularités rendues implicites par la présence d’un Prince de l’Eglise. L’office est ponctué des chants du « Proprium » interprétés comme de coutume par les Sœurs Adoratrices, tandis que le « Kyriale » est dévolu en l’occurrence au chœur pragois cité plus haut. Dans son homélie, le Cardinal rappelle l’attachement à Rome et au Pape des Sœurs Adoratrices. Parvenu au terme du Saint Sacrifice, le cardinal est maintenant défait de ses attributs liturgiques. C’est au son de l’Hymne Pontifical de Charles Gounod qu’il prend congé du sanctuaire.

Rappelons que l’Institut des Côtes vie au rythme d’un monastère : laudes, messe, vêpres et complies y sont chantées quotidiennement. Réside aux Côtes leur aumônier : le chanoine Vittorio Mazzucchelli, qui est également disponible pour entendre les confessions et partager des entretiens spirituels.

Les célébrations de ces derniers jours ne pourront qu’amplifier les nombreuses grâces dispensées par ce haut lieu de la transcendance chrétienne, institué en 1919 par les Pères du Saint Sacrement, et désormais animé par l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre (ICRSP).

Texte de Geoges Cattin - 2340 Le Noirmont / Photos de l'ICRSP

   

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photo: Lionel Glassier

Site internet de Muff AG

http://www.muffag.ch

Travaux à l’Institut des Côtes - "Marie" se repose!

Depuis quelques jours, la cloche de la chapelle des Côtes est muette. Que celles et ceux qui aiment l’entendre sonner depuis le fond des bois se rassurent. Marie (c’est son nom) est en phase de restauration. En effet, si la cloche proprement dite est en bon état, l’ensemble des organes porteurs, devenu vétuste, vient d’être démonté par la Maison Muff AG de Triengen (canton de Lucerne). Rappelons que cette entreprise spécialisée dans les installations campanaires a rénové dernièrement le carillon de l’église des Bois; elle à également procédé au remplacement des battants des cloches du Noirmont.

Les observations constatées sur place par le personnel des Etablissements Muff ont mis en évidence l’usure des pivots, du battant et du levier d’entraînement. Sur les huit fers d’attache qui rendaient la cloche solidaire de son joug en bois, il n’en restait que quatre, par ailleurs fortement rouillés, et d’une solidité aléatoire. Par contre, la charpente de la flèche, ainsi que le beffroi qui supporte la cloche sont bien conservés, n’accusant pas le moindre pourrissement et ne laissant apparaître aucune trace d’insectes xylophages.

Une cloche hyperactive!

On ne sait pas exactement quand la cloche des Côtes fut installée. Lors de l’inauguration de la chapelle, le 30 juin 1905, il n’y avait ni cloche, ni clocher. Sa mise en place pourrait remonter aux années1910-1915, en sorte que Marie serait aujourd’hui à peu près centenaire.

Contrairement à la plupart des attributs campanaires de nos chapelles, la cloche des Côtes fut d’emblée très sollicitée. Après une trêve consécutive au départ des pères du Saint Sacrement, Marie a repris du service dès l’été 2011; elle sonne entre 5 et 7 fois par jour, au gré des offices canoniaux et des angélus. Mise en volée à la main, elle nécessitait depuis quelques temps des efforts musculaires disproportionnés par rapport à son poids (environ 170 kg) ; ce qui à justifié la présente restauration.

D’ici quelques temps, Marie reprendra du service pour la plus grande joie des Sœurs Adoratrices, qui pourront enfin la manœuvrer sans effort. On nous assure que le rendu sonore s’en trouvera amélioré. Quant à la cadence de son balancement, elle sera plus régulière. En effet, ces derniers mois, Marie avait tendance à "clocher". - Texte de Georges Cattin

   

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Le lutrin-aigle des Côtes entouré des
époux Hélène et Louis Faivre et du
sculpteur Gérald Cattin (à droite).

Un lutrin pas comme les autres !

A l’occasion des solennités pascales, la communauté religieuse des Côtes (près du Noirmont) a pris possession d’un nouveau lutrin. Information banale au demeurant, sauf que le lutrin en question relève d’une démarche documentaire et artisanale plutôt insolite. Pour qui aime à visiter les églises du département du Doubs, il est fréquent d’admirer à l’intérieur de bon nombre d’entre elles, des lutrins-aigle ; souvenirs glorieux d’une époque ou la symbolique chrétienne mettait volontiers en scène des animaux. (L’aigle fait référence à l’évangéliste saint Jean.)

Comme il n’était pas possible d’acquérir un lutrin-aigle d’époque, la solution retenue fut celle d’une reconstitution d’après un exemplaire original. Celui de l’église des Ecorces (Doubs) étant particulièrement beau, il fut donc décidé de l’utiliser comme modèle. Grâce à la bienveillance de M. Louis Faivre, sacristain et grand amoureux de l’église des Ecorces, l’objet fut transféré durant un mois dans l’atelier de M. Gérald Cattin à Charquemont, pour y être copié par comparaison optique.

Les compétences de Gérald Cattin en facture instrumentale (orgues, clavecins, épinettes, clavicordes) sont largement reconnues. Après de solides études aux écoles professionnelles du bois de Mouchard et Besançon, il débute une formation de facteur d’orgues menée conjointement chez l’organier Marc Garnier, des Fins sur Morteau, ainsi qu’au Centre National de facture d’orgues d’Eschau (Alsace). Au terme de son apprentissage, Gérald Cattin se voit honoré du titre de « Meilleur Ouvrier de France » dans sa discipline. Il travaille ensuite chez Marc Garnier puis à la Manufacture de Saint-Martin SA à Chézard (NE), avant de s’établir à son propre compte en 2010.

En tant qu’organier, Gérald Cattin est certes appelé à exécuter différents travaux de sculpture. En revanche, confectionner un grand lutrin en copie d’ancien a été pour lui un véritable défi ! Il s’est acquitté de sa tâche avec compétence, enthousiasme et précision, transformant le chêne brut en un élégant objet baroque.

Illustration pour le moins inhabituelle d’une collaboration transfrontalière au service de l’art, le lutrin-aigle de Gérald Cattin déploie désormais ses ailes aux Côtes, dans une chapelle dont la décoration intérieure a été fondamentalement repensée depuis l’arrivée des Sœurs Adoratrices en 2011.

   
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Nouvelles boiseries à l'Institut des Côtes

Au cours de ces derniers mois, l’Institut des Côtes (Le Noirmont) aura vécu d’importants travaux. Il s’agissait avant tout de rénover l’ancien internat, malmené par une inondation. Ce chantier est en voie d’achèvement et la vaste bâtisse de 1953 vient de retrouver sa blancheur originelle.

Pendant ce temps-là, peintres et ébéniste s’activaient en la chapelle saint Joseph. Construite en 1904, puis modernisée à plusieurs reprises, elle avait fini par perdre l’essentiel de sa décoration. Depuis 2011, d’importants efforts ont donc été déployés pour redonner à cette chapelle un caractère compatible avec l’adoration et la sainte liturgie. Quelques éléments (dont les bancs) devront encore êtres refaits. Toutefois, murs et plafonds illuminent désormais l’espace de leurs tons jaunes, gris et bleus, magnifiés par un éclairage des plus judicieux. Des boiseries en noyer massif, sculptées par Gérald Cattin (Charquemont) ornent le sanctuaire, mettant en relief l’imposant autel de style Régence.

Il est naturellement possible de se recueillir en tout temps à la chapelle des Côtes. Texte de Georges Cattin / décembre 2013

   

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Les chanoines de l’Institut du Christ Roi
devant le séminaire de Gricigliano
(Toscane).

 

Approbation définitive pour l’Institut du Christ Roi.

Le 29 janvier dernier (2016), en la fête de saint François de Sales, le Saint Siège a approuvé de manière définitive les statuts de l’Institut du Christ Roi (ICRSP). Fondé en 1990 Monseigneur Gilles Wach et le chanoine Philippe Mora, cette société de vie apostolique regroupe actuellement plus de 90 chanoines ainsi qu’une centaine de séminaristes. Depuis l’an 2000, il existe également une branche féminine : les Sœurs Adoratrices du Cœur Royal de Jésus Christ Souverain Prêtre, présentes aux Côtes (Le Noirmont) dès 2011. La reconnaissance du 29  janvier dernier a donc été ressentie avec joie par nos Sœurs.

 L’Institut du Christ Roi s’inspire en ligne directe de l’Opus Sacerdotale fondé en 1964 dans le giron de l’abbaye bénédictine de Fontgombault. Il se réclame de saint Thomas d’Aquin pour l’orientation théologique, de saint Benoît pour la liturgie et de saint François de Sales pour la spiritualité.

Installé tout d’abord à Mouila (Gabon), l’ICRSP est transféré à Gricigliano, près de Florence en 1991 déjà. C’est là que se situe le séminaire, établi dans une ancienne villa patricienne toscane.

 Le 7 octobre 2008, le Saint Siège érige ad experimentum  l’ICRSP en Société de droit pontifical. Sept ans plus tard, eus égard au développement réjouissant de cette institution, ce même Saint Siège l’honore donc d’une reconnaissance définitive.

Actuellement, les chanoines du Christ Roi sont présents dans une douzaine de pays, principalement en Europe occidentale, aux Etats-Unis et en Afrique. Placés sous la responsabilité directe du Pape, ils dépendent de la commission pontificale Ecclesia Dei, qui chapeaute les ordres et instituts catholiques se réclamant de la Tradition. Quant aux Sœurs adoratrices, elles sont actives dans trois maisons : une en Italie, à quelques kilomètres du séminaire, une en Allemagne (Moselle) et, comme dit précédemment, une dans le canton du Jura.

 

 

félix gmür

Mgr Félix Gmür aux Côtes le 23 avril 2017

Le dimanche 23 avril prochain à 10h00, l’évêque de Bâle, Mgr Félix Gmür, sera aux Côtes où il célébrera la messe de Quasimodo (deuxième dimanche de Pâques). Invité par l’Institut du Christ-Roi, il réitère ainsi son attachement à cette communauté. En effet, lors de sa visite pastorale du 23 janvier 2016, Mgr Gmür manifesta clairement son soutien à l’Institut du Christ-Roi ainsi qu’aux Sœurs établies aux Côtes. Il insista notamment sur la nécessité d’avoir chez nous une communauté centrée sur la prière et l’adoration, dans un monde de plus en plus enclin à limiter la vie ecclésiale au seul domaine humanitaire. Pour donner plus de poids à son propos, mais aussi pour clarifier certains malentendus subsistant au sujet de la présence de la communauté du Christ-Roi aux Côtes, l’évêque de Bâle célébrera ad orientem et en latin.
Comme de coutume, l’office sera rehaussé par les prestations vocales des religieuses adoratrices. La Chorale grégorienne Saint Benoît apportera également son concours à cette cérémonie, qui traduit la volonté du pasteur épiscopal bâlois de veiller à l’harmonie et à la cohésion de son troupeau, ce pourquoi nous le remercions vivement.

   
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